Une ville mobile
Une ville mobile
La question des mobilités concerne l’ensemble de la population lorientaise. Que l’on soit automobiliste, cycliste, piéton, en situation de handicap, âgé ou jeune, la cohabitation est parfois difficile et le conseil municipal est attendu sur cette question. Aujourd’hui, il devient difficile de circuler sur certains axes lorientais selon les heures : hôpital, rond-point de la base des sous-marins et plus généralement « pénétrante », clinique mutualiste, centre-ville, mais aussi au sein même des quartiers résidentiels ; la circulation a considérablement augmenté ces dernières années. Nombreux sont les Lorientaises et les Lorientais à se plaindre du stationnement malgré le fait qu’il soit gratuit (en zones bleues). C’est que l’on a fabriqué la ville conformément aux besoins de la voiture. Nous voulons modifier ce constat. Pour le conseil municipal, cela nécessite de réfléchir à l’échelle de l’agglomération pour coordonner les différents usages et modes de transport. C’est par la réduction de la circulation et par la végétalisation et l’embellissement de l’espace public que nous améliorerons les conditions de vie dans notre ville.
Post-covid
- Mettre en œuvre de mesures d’urbanisme tactique visant à aménager des pistes cyclables et favoriser les déplacements piétons
- Organiser, structurer et soutenir la réparation et le recyclage de vélos pour augmenter les capacités du parc lorientais
- Améliorer l’accessibilité du centre-ville (parking relais, mobilités douces, parkings gratuits et navettes, plan d’aménagement de la rade)
40 Multiplier les espaces piétons afin de recréer des espaces de déambulation
Les piétons sont souvent les grands oubliés des politiques publiques municipales. Or, à un moment ou à un autre de la journée, tout le monde devient piéton même s’il se déplace de façon motorisée ou en vélo. Redonner de la place aux piétons, c’est rendre la ville plus humaine et moins mécanique. Nous réfléchissons à la piétonnisation d’au moins une grande artère du centre-ville. Cette mesure est aussi nécessaire pour prendre en compte les différents types de handicap dans la ville.
41 Étudier et expérimenter la gratuité dans les transports publics.
Plusieurs villes en France ont choisi de rendre le bus gratuit. Cela a un coût : 6 millions d’euros par an pour Lorient. L’étude de la gratuité est nécessairement corrélée à l’augmentation de l’efficience du service rendu (fréquence, amplitudes horaires, maillage géographique en adéquation avec les besoins des usagers, véhicules moins polluants…).
Nous souhaitons porter cette question au niveau de l’Agglomération. Lorient en Commun souhaite autant que possible réduire l’usage de l’automobile dans les transports domicile-travail. Pour cela il faut que l’offre de transports soit plus attractive.
42 Rendre gratuit le transport des sorties scolaires
Actuellement beaucoup d’écoles excentrées sont doublement pénalisées : d’une part elles ne disposent pas d’infrastructures culturelles et sportives de proximité, d’autre part le coût des transports est un facteur limitatif qui entraîne trop souvent l’annulation de sorties pédagogiques. Nous voulons agir dans le sens de la justice sociale pour nos enfants.
43 Lancer une étude de faisabilité pour un tramway à l’échelle de l’agglomération
Le sujet était à l’ordre du jour il y a 10 ans et a été abandonné depuis. Anticiper les besoins futurs nécessite de lancer le travail de réflexion dès aujourd’hui. Le tramway a un coût (a minima 100 millions d’euros), mais c’est aussi un élément d’urbanisme et surtout un transport de masse structurant. C’est enfin une image de marque pour le territoire. Nous étudierons enfin la possibilité de reprise des voies ferrées qui contournent la ville au départ du port de pêche.
44 Abandonner l’organisation des circuits en étoile pour les transports en commun
Aujourd’hui, quel que soit votre lieu de vie dans l’agglomération, passer d’une ville à une autre nécessite bien souvent de s’arrêter à la gare d’échange. Ce pôle modal unique pose la question du centralisme de notre réseau de bus qui ne bénéficie pas non plus aux Lorientais(es) excentré(e)s.
45 Créer des aires de covoiturage et un Pass domicile-travail (faciliter et développer le covoiturage d’entreprise/pendulaire)
Les aires de covoiturage sont trop peu nombreuses et souvent pleines. Nous devons travailler avec les entreprises afin de réduire le nombre de véhicules circulant à Lorient pour se rendre au travail. Le covoiturage du quotidien peut aussi être développé via des applications mobiles que la collectivité déploiera sur le territoire.
46 Multiplier les parking-relais en périphérie de ville, mais aussi en périphérie de l’hyper-centre
Dans la perspective de la réduction du trafic sur la voie express, et donc aux entrées de Lorient, cette mesure est indispensable. Elle doit être couplée bien évidemment avec une offre de services de transports en commun, à la sortie des parkings-relais dans les villes périphériques de Lorient.
47 Investir dans de nouveaux bateaux-bus faisant plus de place aux cycles
Le bateau-bus est victime de son succès et ne peut pas transporter autant de vélos de Port-Louis ou de Locmiquélic qu’il le faudrait. Aussi, nous proposerons lors de la relance de l’appel d’offres pour le renouvellement des navires, de veiller à sélectionner une conception innovante de bateau qui augmente la capacité d’accueil de vélos tout en exigeant une motorisation moins polluante et fiable.
48 Créer de nouvelles lignes transrade et adapter les horaires aux besoins
La question des fréquences et des horaires des lignes existantes sera étudiée. Mais nous voulons également en développer de nouvelles, Lorient-Larmor et Lorient-Gâvres.
49 Coupler l’offre de transports en commun à celle de vélos en libre-service
Pour développer la multimodalité, nous proposons que tout abonnement à la CTRL donne libre accès aux vélos de la ville.
50 Créer 1 km de pistes cyclables sécurisées pour 1 000 habitants soit 60 km sur Lorient d’ici la fin du mandat
Aujourd’hui, 50 % de nos trajets quotidiens font moins de 5 kilomètres. Cela fait du vélo un outil efficace de déplacement à condition de se sentir en sécurité sur la route car la cohabitation avec l’automobile n’est pas toujours évidente. Ces 60 kilomètres de pistes doivent permettre à un enfant de 7 ans d’être en sécurité et aux personnes de ne pas avoir peur de pratiquer le vélo pour se rendre à leur travail notamment.
51 Mettre en place des abris vélos pour les principaux arrêts du Triskell
Afin de coupler les moyens de transport, il faut aménager les espaces pour garer les véhicules de façon sécurisée. Cette mesure simple permettrait d’augmenter la pratique du vélo et la multimodalité.
52 Encourager l’autopartage via des applications numériques municipales et le covoiturage via une indemnité dite « déplacement doux » pour les employés de la mairie
La voiture est en réalité le plus petit moyen de transport collectif… Or, aujourd’hui, le constat est évident : elle est devenue un outil individuel. Les automobilistes sont souvent seuls dans leur habitacle et ne serait-ce que doubler ses occupants sur les trajets domicile-travail permettrait de réduire le flux de circulation, au bénéfice de tout le monde.
53 Rendre gratuit le parking de la place d’armes pour les commerçants et salariés du centre-ville
Le parking de la Place d’Armes est sous-utilisé du fait de sa non-gratuité principalement. Pourtant, il est bien placé comme parking-relais. Nous souhaitons expérimenter la gratuité de ce parking pour ceux qui travaillent dans le centre-ville afin de dégager les places nécessaires pour les Lorientais désireux de faire leurs achats dans les magasins.