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Léa Bonneville

Je m’appelle Léa Bonneville, j’ai 20 ans (et demi) et l’urgence écologique a réveillé en moi une énergie débordante.

Après un bac L spé maths, et un début en école d’architecture, j’ai décidé de changer de voie pour faire des études qui sont alignées avec mes valeurs. Je suis alors arrivée en licence Sciences Écologie et Société à Lorient. Je ne suis pas née écolo, loin de là. Mais j’ai commencé par l’échelle individuelle, en changeant mon alimentation, en me mettant au vélo etc… Puis j’ai vite compris qu’il fallait changer d’échelle et je suis devenue une hyperactive de l’engagement. En arrivant à Lorient, j’ai pris la présidence des « DDcalés », l’asso de la filière qui était en sommeil depuis 1 an. Alors on l’a réveillé en organisant plein d’évènements dont la venue de Vincent Mignerot qui a fait amphi comble et près de 100 000 vues sur Youtube.

En mars j’ai participé à l’organisation de la marche pour le climat qui a réuni à Lorient 2500 collégiens lycéens et étudiants inquiets pour leur futur. Puis j’ai participé à un rassemblement européen de jeunes pour le climat à Lausanne. J’ai remporté dans mes valises les recommandations des scientifiques présents sur place, des techniques d’animations bienveillantes et ludiques qui ont imprégné pays de Lorient en transition, (où j’ai animé l’élaboration des 42 propositions) puis Lorient en commun.

Mais voilà, le temps passe, les actions à l’échelle nationale et locale ne vont pas assez vite, et sont loin d’être à la hauteur. Alors je veux mettre un grand coup de pieds dans la fourmilière (au sens figuré, sinon c’est pas écolo) et agir concrètement. Je fais partie de Lorient en commun pour porter la voix de la jeunesse ( et diviser l’âge moyen par deux), de ceux qui connaîtront un monde à plus 2°C. Je crois en une écologie radicale mais joyeuse. Nous ne pourrons pas mobiliser en étant punitifs. Il nous faut créer du lien. C’est notre dernière chance de réaliser une transition écologique et solidaire qui a de la gueule, et que toutes les villes de France nous envierons. Nous avons aujourd’hui l’opportunité de réaliser ça chez nous, ensemble et réinventer Lorient « Lorient, en commun. »